David Mc Williams

C'était les années 60, c'était l'ère des rouflaquettes arrogantes, des bottines de daim portées sur des pantalons violets cintrés, le tout sur une chemise à jabot et une veste en mohair. C'était surtout le temps de la pop grandiloquente et orchestrale, le temps de la prétention des arrangements érigée en rang d'art par Phil Spector puis presqu'à la même époque par Jack Nitzsche ou encore un peu plus tard David Axelrod. C'était le temps du swingin'london et de tout l'imaginaire qui va avec.

Natif de Belfast, David Mc Williams apporta au fil de ses nombreux albums (trois rien qu'en 1967) lui aussi de l'eau au moulin pop de cette décennie enchantée. Musicalement on peut facilement dire que ses compositions basiquement folk à la base étaient ornées (c'est précisément le mot) d'arrangements foisonnants et classieux, de la pop baroque en un mot (bien qu'on ne soit pas sur du meilleur usage de cette AOC), cette rapide description suffisant amplement à décrire de quoi il en retourne ici.

The days of pearly spencer


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