Bah voilà une petite lettre que j'avais fait pour mon devoir d'histoire j'ai eu une asser bonne note ^^ Bon pour faire original et spécial je me suis dit de faire une lettre Yuri (relation femme/femme). Je me suis dit que bah tout le monde ferai une lettre à sa soeur, à son mari parti en pèlerinage, à leurs cousin, enfin bref vous voyez
Alors dîte moi ce que vous pensez de cette lettre dont je suis asser fière je dois dire ^^
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Italie, Toscane
Le seize juillet de l’an de grâce mille deux cent cinquante
Chère Constance,
Ma belle et douce amante, c’est avec amertume et désespoir que je vous écris. Deux jours ne sont point passés, que le vide de votre présence me rend nostalgique. L’absence de vos lèvres contre les miennes, me remémorent ces ballades solitaires ensemble dans les chemins reculés et abandonnés des autres. Peut-être est-ce Dieu, qui tente de me rappeler mon péché.
J’ai des remords d’avoir crus avec ignorance les racontars des serfs et vilains, ces paysans ne sachant que dire. L’air n’est point plus libre au bourg, pour moi. Est-ce dût à votre absence à mes côtés ? Je ne cesse de repenser à vous mon ange, mais vous, pensez-vous à moi encore autant ?
Je regrette de m’être affranchis, il y a de la liberté, je ne suis plus aux ordres du seigneur, mais d’autres problèmes fort mortels me guette. L’odeur est à peine respirable au bourg, les excréments jonchent le sol, les rats parcourent tout le bourg comme bon leur semblent. Des hauts le cœur me viennent à repenser à cette odeur répugnante qui emplit la ville.
Je me souviens du jour où je vous avais susurré, que je vous donnerai la liberté du bourg. Maintenant que je la vois, vous ne la mérité point, vous méritez bien plus ma belle. Je me souviens avec tant de nostalgie cette herbe verte, ces champs à perte de vu, puis votre sourire.
Chaque matin, je me lève maussade, entendant au loin un homme réclamant les morts de la nuit qui vient de passer. La peste, c’est elle la cause de tous ces morts, les médecins suppose que c’est l’air infecte qui propage cette épidémie. Cela ne m’étonnerait point. Cette maladie me fait peur, mais il y a aussi la famine qui me ronge l’estomac des pauvres du bourg.
Bientôt, il y aura une cathédrale, elle semble si belle, vous l’aimeriez j’en suis sûr. J’aimerai tellement vous la montrer, simplement pour voir votre sourire et votre visage s’émerveiller sous la beauté sublime de cette Église en gloire de Dieu.
Je voulais vous annoncer que je compte partir en pèlerinage dans quelques jours. Je tenterai de vous écrire arriver à Jérusalem, je serai parti durant quelques mois.
Ma famille recevera sûrement votre lettre lorsque je serai en route. N’ayez aucune crainte à m’écrire librement, ils n’ouvriront point votre plier. Ma famille est respectueuse et n’ouvre point mes lettres.
Je vais à Jérusalem demander à Dieu de bien vouloir rendre ce bourg plus vivable, ainsi que de nous pardonner, vous et moi, de notre amour, qui je crois, ne s’éteindra jamais. Peut-être va-t-il accepter cette relation, accepter que deux femmes puissent s’aimer ? J’en doute, mais je veux bien tenter cette demande.
J’espère recevoir de vos nouvelles bientôt ma douce némésis.
Je vous aime
Élizabeth
Sujet: Une petite lettre... 
