nanard2804 Paranthropus robustus 1
Nombre de messages : 1435 Age : 73 Localisation (Pays,ville,etc) : paris 19e Date d'inscription : 11/04/2006
| Sujet: Édith Piaf Mer 27 Fév 2008 - 9:21 | |
| Édith Piaf (née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris, décédée le 10 octobre 1963 à Grasse), inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 97). Surnommée « la Môme Piaf », était une chanteuse française de music-hall et de variétés. On lui doit de très nombreux succès du répertoire francophone comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire ou Milord. Personnalité hors norme, elle inspirera de nombreux compositeurs, sera le mentor de nombreux jeunes artistes et connaîtra une renommée internationale, malgré de graves problèmes de santé. Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma.
En mars 1937, Édith débute sa carrière de music-hall à l'ABC à Paris, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et diffusée à la radio.
Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino ainsi qu'au théâtre en 1940 dans Le Bel Indifférent, une pièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau et qu'elle interprète avec succès en compagnie de son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse. Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans le film Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941). C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait la connaissance d'Henri Contet, qui deviendra, à l’instar de Marguerite Monnot, l’un de ses auteurs fétiches.
Pendant l’occupation allemande, Édith, qui a définitivement troqué « La Môme Piaf » contre « Édith Piaf », continue de donner des concerts, mais ne cède pas face à l’occupant nazi : elle interprète des chansons à double sens, évoquant la résistance sous les traits d’un amant (Tu es partout) et protège les artistes juifs menacés par la milice et les allemands.
Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre et Édith Piaf, déjà célèbre et adulée, entreprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va propulser sa carrière en lui présentant des gens importants à cette époque dans le monde du spectacle : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Castella, Francis Lemarque…
C'est également cette année-là que le père d'Édith meurt. Elle perdra sa mère l'année suivante.
En 1945, Piaf écrit, sans l’aide de qui que ce soit, l’un de ses premiers titres : La Vie en rose (qu'elle n'enregistrera qu'en 1946), sa chanson la plus célèbre, désormais devenue un classique. Elle joue également à la Comédie-Française.
Yves Montand devient à son tour une vedette du music-hall. Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoile sans lumière, puis obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.
C'est en 1946 que la chanteuse rencontre Les Compagnons de la Chanson, avec lesquels elle interprète le morceau Les Trois cloches, qui fait un véritable tabac. Elle part ensuite avec ses protégés donner des concerts aux États-Unis pendant l’année 1947.
En 1948, alors qu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur français, vivant au Maroc, Marcel Cerdan, qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948, puis meurt dans un accident d'avion le 28 octobre 1949 sur le vol Paris-New York, alors qu'il venait la rejoindre. Anéantie par la souffrance, Édith Piaf devient accro aux fortes doses de morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne à l'amour et également Mon Dieu, en sa mémoire.
En 1951, le jeune auteur-compositeur-interprète Charles Aznavour devient son « homme à tout faire » : secrétaire, chauffeur et confident. Le 29 juillet 1952, elle épouse le chanteur français Jacques Pills, avec pour témoin l'actrice Marlène Dietrich, puis divorce en 1956.
En 1953, elle entame une cure de désintoxication, puis devient une immense vedette de music-hall dans le monde entier et en particulier aux États-Unis, où elle fait un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une habituée.
Elle connaît une histoire d'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture en 1958, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord, dont il est l'auteur, l'un de ses plus grands succès.
En 1959, Édith s'effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgicales et revient à Paris en piteux état et sans Moustaki, qui l'a quittée en route.
En 1961, à la demande de Bruno Coquatrix, Édith Piaf donne à l'Olympia de Paris, menacé de disparition à cause de problèmes financiers, une série de concerts parmi les plus mémorables et émouvants de sa carrière. C'est dans sa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprète Non, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à la peau et que Charles Dumont vient d'écrire pour elle. Édith sauve l'Olympia, mais a du mal à se tenir debout et à bouger, et ne réussit à chanter que grâce à une importante perfusion de morphine.
En 1962, âgée de 47 ans, épuisée, malade et droguée, elle épouse Théo Sarapo le 9 octobre, un jeune et beau chanteur âgé de 26 ans et déclare qu'elle a parfois l'impression qu'il est en fait « un fils qui veille sa vieille mère malade ». Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour ?
Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson : L'Homme de Berlin.
Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13h10 à Plascassier (un hameau de Grasse dans les Alpes-Maritimes) à l'âge de 47 ans, usée par les excès, la morphine et les souffrances de toute une vie. Le transport de sa dépouille vers Paris est organisé clandestinement et dans l'illégalité et son décès est annoncé officiellement le 11 octobre à Paris, le même jour que celui de son ami Jean Cocteau. La légende veut que Cocteau (avec lequel Édith entretenait alors une correspondance assidue) se soit éteint en apprenant la nouvelle de sa mort.
Ses obsèques ont lieu au cimetière du Père-Lachaise, où une immense foule d'admirateurs est venue lui rendre un dernier hommage. Son dernier mari, Théo Sarapo, mort dans un accident de voiture en 1970, est enterré avec elle | |
|