nanard2804 Paranthropus robustus 1
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| Sujet: Mylène Farmer Sam 28 Juin 2008 - 7:04 | |
| Mylène Farmer, de son vrai nom Mylène Gautier, née le 12 septembre 1961 à Pierrefonds, au Canada, est une chanteuse française.
Elle demeure depuis 20 ans la plus importante vendeuse de disques en France, mais connaît également un important succès hors des frontières, notamment en Russie et dans les pays de l’Est. Mystérieuse, elle apparaît rarement dans les médias et s’est construit un univers singulier, notamment à travers ses clips et ses concerts spectaculaires.
Née de parents français le 12 septembre 1961 à Pierrefonds (quartier et arrondissement de Montréal), Mylène Gautier passe son enfance au Québec avec ses deux frères et sœur. Elle dit n’avoir que peu de souvenirs de cette période. Au début des années 1970 elle emménage à Ville-d’Avray, en banlieue parisienne. Adolescente plutôt solitaire, elle envisage de devenir monitrice d’équitation et se rend fréquemment au chevet d’enfants malades hospitalisés (activité qu’elle continue encore aujourd’hui). Elle quitte le lycée à la fin des années 1970 et déménage à Paris. Elle suit alors une formation théâtrale au cours Florent afin de devenir comédienne et enchaîne plusieurs petits boulots, notamment dans le mannequinat pour des catalogues ou des publicités.
Mylène Farmer fait ses débuts dans la chanson en 1984, suite à un casting organisé par Laurent Boutonnat, désireux de trouver une interprète pour sa chanson Maman a tort. Elle choisit son nom de scène en hommage à Frances Farmer, actrice américaine des années 1930 au destin tragique[3]. Avec l’aide d’un jeune manager ambitieux, Bertrand Le Page, la chanson devient petit à petit un des grands tubes de l’été 1984, lui donnant alors l’occasion d’apparaître déjà dans de nombreuses émissions télévisées de l’époque, goûtant ainsi aux prémices d’une médiatisation et d’une notoriété qui iront grandissantes.
Après deux 45 tours en 1985 - On est tous des imbéciles et Plus grandir - qui ne remportent pas le succès escompté, suit son premier album, Cendres de lune en 1986. C’est le titre Libertine, appuyé par un vidéoclip inspiré de Barry Lyndon dans lequel elle apparaît nue, qui lui offre ses lettres de noblesse. C’est à cette occasion qu’elle adopte les cheveux roux, qui contribuent à la démarquer des chanteuses de l’époque. Libertine est un gros succès, Mylène Farmer entre pour la première fois au nouveau Top 50, système qu’elle a alors tendance à critiquer pour son caractère trop industriel.
Elle enchaîne les tubes entre 1986 et 1992 avec notamment Tristana, Pourvu qu'elles soient douces, Sans contrefaçon, Je t'aime mélancolie, Regrets ou encore Désenchantée, extraits des albums Cendres de lune, Ainsi soit je… (1988) et L'Autre… (1991), ces deux derniers avoisinant chacun les deux millions d’exemplaires vendus[4]. Son image et ses ventes record la transforment en véritable phénomène de société : le "Livre Guiness des Records" lui accorde une pleine page, Pourvu qu'elles soient douces s’arrache à 100 000 exemplaires par semaine, Désenchantée atteint les 1 300 000 ventes[5], elle devient la première femme à recevoir un Disque de diamant (Ainsi soit je…), et multiplie les récompenses : Victoires de la Musique (Artiste de l’année 1988), World Music Awards (Meilleure artiste française)…
Son premier concert en mai 1989, conçu par Laurent Boutonnat, offre un « show à l’américaine » chorégraphié, concept jusque-là peu utilisé par des artistes français. Après une semaine au Palais des Sports et une cinquantaine de dates francophones, elle termine sa tournée par deux soirées au Palais Omnisports de Paris-Bercy, présentées dans le CD et la vidéo En concert.
Elle collabore dès ses débuts avec Laurent Boutonnat, qui compose non seulement sa musique mais réalise aussi ses vidéoclips. Les textes de Mylène Farmer sont imprégnés de thèmes récurrents comme le sexe, la mort, la religion ou l’amour et contiennent souvent des réminiscences de certains écrivains comme Edgar Allan Poe, Luc Dietrich, Pierre Reverdy, Francesco Alberoni, Oscar Wilde, ou encore Charles Baudelaire. Sa musique a habituellement une tonalité pop, parfois accentuée de rythmes plus dance/électro, rock ou encore new wave.
Ses clips, de renommée internationale, sont de véritables courts-métrages (Pourvu qu'elles soient douces dépasse les 17 minutes) et ont largement contribué au succès de la chanteuse. Il est cependant arrivé que les chaînes de télévision tronquent ou censurent certains clips au contenu jugé trop explicite, comme Beyond my control ou encore Je te rends ton amour. Ce dernier, interdit de diffusion, sortit par la suite dans les kiosques au profit de la lutte contre le SIDA.
En quelques années, Mylène Farmer est devenue un mythe vivant, auquel les fans vouent un véritable culte… culte qui peut parfois virer à l’obsession : en 1991, un fanatique voulant absolument rencontrer son idole, tue le réceptionniste de sa maison de disques d’un coup de fusil. C’est à cette époque que la chanteuse prendra de la distance vis-à-vis de son personnage public, en se faisant de plus en plus discrète dans les médias. Éloignée du monde du show-business, elle ne se déplacera qu’aux remises de prix attribués par le public, et refusera toutes soirées mondaines, mais aussi demandes d’interviews (estimant que ce qu’elle a à dire se trouve dans ses chansons), et autres reconnaissances pourtant prestigieuses (Légion d'honneur, statue au Musée Grévin, nom figurant dans le dictionnaire, etc.). | |
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