Quand vous aurez fait l’effort de comprendre les effets PLACEBO et NOCEBO, vous comprendrez mieux les médecines alternatives !!!!!
Définition [VIDAL de la famille] : Placebo signifie en latin "je plairai". Ce terme désigne un médicament factice ne contenant aucune substance active. Le placebo est utilisé pour l'étude scientifique des médicaments : un groupe de malades prend un médicament présumé actif, tandis qu'un autre groupe prend un placebo d'aspect identique. L'attribution du vrai médicament ou du placebo se fait par tirage au sort et en aveugle (ni le médecin ni le malade ne savent initialement quel médicament a été pris). La comparaison de l'amélioration observée dans les deux groupes permet de déterminer la part de l'amélioration qui revient à l'activité propre du médicament de celle qui est due à l'effet placebo. Cet effet placebo est très important : près de la moitié des douleurs, par exemple, quelle qu'en soit la cause, sont soulagées par la prise d'un placebo. Cet aspect complexe de la thérapeutique illustre l'importance du psychisme dans l'expression ou au contraire la guérison des symptômes et des maladies. Le placebo est également utilisé pour apprécier l'effet nocebo ("je nuis", en latin) : la prise d'un médicament factice induit un pourcentage non négligeable d'effets indésirables (maux de tête, vertiges, troubles digestifs...). La comparaison entre les effets indésirables observés sous médicament et sous placebo permet de faire la part entre les effets indésirables spécifiques du médicament et ceux dus à l'effet nocebo. Il faut signaler que l'effet nocebo est considérablement renforcé par la lecture préalable des effets indésirables potentiels du médicament¿
Les enfants étaient deux fois plus nombreux à réagir à un placebo (produit inactif).
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/mo [...] e&sid=6227
http://www.gyneweb.fr/Sources/cong [...] laceb.html
Les pathologies suivantes semblent particulièrement sensibles à l'effet placebo : les céphalées (le placebo pouvant donner jusqu'à 60 % d'amélioration dans les migraines !), les troubles digestifs, les rhumatismes, les névroses ...
http://www.pharmacomedicale.org/Fiche_1796.html Une dose standard de morphine améliore de plus de moitié la douleur ressentie chez 75% des patients. Eh bien un placebo de morphine administré dans les mêmes conditions fait aussi bien chez 56% des patients !
http://www.zetetique.ldh.org/itvaulas.html Loin de moi l’idée de brocarder ceux qui recourent à l’homéopathie ou à n’importe quel placebo. Je voudrais seulement leur rappeler ceci : en France, pour commercialiser un médicament homéopathique, il n’est pas nécessaire de justifier de son contenu mais seulement de son mode de fabrication : la fameuse dilution hahnemanienne. Aucune instance officielle (et aucune association de consommateurs) ne contrôle ce que contiennent vraiment les granules que vous avalez...
Souvent soucieux de nature et de vérité, les utilisateurs de traitements homéopathiques ne devraient pas, pour autant, oublier ce simple fait : l’industrie pharmaceutique ne fait pas de philanthropie, mais du commerce. Son intérêt, c’est que vous gobiez ce qu’il vous vend. Sans vous poser de question. Et rien ne permet de penser que les sociétés fabriquant des médicaments homéopathiques soient différentes des autres.
L’effet placebo n’est pas pour autant un phénomène magique ou mystique. De nombreux travaux en démontrent la réalité. À l’hôpital, lorsque l’infirmière prend la tension des patients, cette tension est plus basse que lorsque le médecin la prend. Pour une maladie et un traitement identiques, l’efficacité de la thérapeutique est bien plus grande lorsque le soignant adopte une attitude bienveillante, explicative et rassurante que lorsqu’il est froid, distant et peu sûr de lui - et ces différences sont liées à l’effet placebo.
Des enquêtes de marketing ont montré que pour les consommateurs, un même yaourt a meilleur goût dans un emballage bleu que dans un emballage marron. Quand on donne à des volontaires des comprimés contenant une substance placebo, sans effet pharmacologique (du sucre, par exemple) en leur demandant de noter ses effets indésirables, ces comprimés provoquent de l’irritation quand ils sont colorés en rouge et de la somnolence quand ils sont colorés en bleu.
Depuis quelques mois, les praticiens qui prescrivent des molécules génériques témoignent que leurs patients sont moins bien soulagés par le paracétamol vendu sous forme de " générique " qu’ils ne l’étaient auparavant par le Doliprane, alors qu’il s’agit de la même molécule chimique. Ce qui confirme ce que l’on savait déjà - à savoir que même le nom du médicament véhicule de l’effet placebo. Et, croyez moi, les responsables du marketing des laboratoires pharmaceutiques, eux, le savent depuis longtemps. (Le nom du " Viagra " aurait ainsi été choisi parce qu’il commence comme " Virilité " et finit comme " Niagara "...)
L’effet placebo existe bel et bien chez le nourrisson et chez l’animal. Car il ne résulte pas de la connaissance que nous avons du fonctionnement du médicament, mais des liens symboliques que le soigné (qu’il s’agisse d’un adulte, d’un nourrisson ou d’un animal domestique ou familier) entretient avec le soignant et la manière dont il perçoit le soin qu’on lui porte.
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=101 Aux Etats-Unis, des opérations placebo avec arthroscopie du genou ont été réalisées. Là aussi, on a constaté une diminution des douleurs identique chez les patients réellement opérés et chez ceux ayant reçu un traitement placebo. Il est probable que d’autres opérations pourraient également profiter de cet effet placebo. C’est ce que doivent maintenant découvrir les médecins.
Le but de ces examens est de déterminer dans quelle mesure on peut conditionner les réponses immunitaires des rats, en utilisant uniquement un stimulus de conditionnement. On donne à boire aux rats un liquide dont ils ne connaissent pas encore le goût. Il s’agit en fait d’un mélange d’eau et d’édulcorant. Immédiatement après, on leur injecte un médicament qui diminue l’activité de leur système immunitaire. A plusieurs reprises, on a associé la prise du médicament au nouveau stimulus gustatif. Les animaux ont donc été conditionnés à ce nouveau stimulus gustatif. Au bout d’une semaine, on arrête les injections de médicament. Les rats ne reçoivent plus que de l’eau sucrée. Le stimulus gustatif suffisait désormais à provoquer des modifications de leur système immunitaire, un résultat que seul le médicament permettait d'obtenir auparavant.
http://www.arte.tv/fr/wissen-entde [...] 65338.html
1 million de dollars à quiconque pourra apporter des preuves scientifiques irréfutables des effets de l’homéopathie
jeudi 14 août 2003
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?s [...] id=4067595
La France est le grand marché mondial de l’homéopathie: 300 millions d’euros par année (en 2003, selon Boiron).
Et en 1988 aussi bien qu’en 2002, on n’a pas pu voir d’effet significatif des échantillons homéopathiques; ils ne sont pas différents des échantillons de contrôle, c’est-à-dire de l’eau pure. La mémoire de l’eau tombe… à l’eau.
L’émission Horizon n’a pas gagné le million de dollars du père Randi, les homéopathes diront probablement que la méthodologie n’était pas bonne et continueront à pratiquer, et les gens continueront à acheter ces remèdes. Et ils démontreront probablement une certaine efficacité dans nombre de cas; cela s’appelle l’effet placebo.
Laissons le mot de la fin au roi des sceptiques, James Randi: «Nous devons faire d’autres recherches. Il peut vous sembler étrange que ce soit moi qui dise cela, mais s’il y a une possibilité qu’il y ait quelque chose de réel dans ces faits, je veux le savoir, toute l’humanité veut le savoir». Sceptique, mais quand même pas complètement bouché
http://www.blogparanormal.com/inso [...] -sectaire/
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bfayt